Bienvenue dans l’antre du dragon
Jour n°2 des soldes, 18h50 : je suis dans les starting
block, emplie d’une joie préméditée pour acquérir toutes ces merveilles à si
bas prix et qui n’attendent que moi. Je suis à côté du Printemps, ça tombe
bien, surtout en ce jeudi soir puisque le magasin est ouvert jusqu’à 22h. Une
aubaine.
Et bien croyez le ou non, je n’ai RIEN trouvé. Rien. Que dalle, niet, nada,
peanuts. Mais cette fois-ci, je n’étais pas déçue, pas le moins du monde !
J’étais trop occupée à tenter de sortir de ce capharnaüm délirant. Deux bonnes heures à me remettre de
cette idée saugrenue que j’ai eue de me rendre dans l’antre du Dragon un 2ème
jour des soldes… Une folie ! des femmes… partout. Des fringues..
partout ! des coups de sacs, des regards ulcérés et courroucés, des
mesquineries plein les rayons. Une fille sympa, quand même, au corner de
Comptoir des Cotonniers, avec qui j’ai pu échanger deux mots courtois et
sympathiques… Les vendeuses ? Elles sont déjà rarement aimables au
Printemps alors en période de soldes pensez, il ne faut pas s’attendre à quelque
considération de leur part. Par principe et puisque j’avais fait le
déplacement, j’ai rapidement scanné les 3 étages mode au cas où une merveille
se jetterait de manière impromptue et inattendue sur moi… Evidemment et sans
grande surprise, rien de tel ne s’est produit. J’étais juste abrutie par
ce brouhaha indistinct et constant, par ces femmes en folie dont quelques unes
étaient accompagnée de leur cher et tendre : là, je dis bravo messieurs,
parce qu’il faut l’aimer sa moitié pour affronter ce véritable champs de
bataille ! Et j’avoue que la situation m’échappe quelque peu. A ce stade,
je considère que faire les soldes au Printemps relève du masochisme pur et
simple. Pour ma part, on ne m’y reprendra plus !
Bilan des courses : 3 kilos en moins dus à la chaleur de phoque dans ce
genre d’endroit (comme j’ai zappé le sport pour aller faire les soldes, ça
tombe plutôt bien), un compte en banque gentiment guilleret après que je ne lui
ai pas fait cracher l’argent qu’il n’avait pas, même pas mal aux pieds grâce à
la fabuleuse et incroyable crème Nok, et deux bonnes heures malgré tout à
comater sur le canapé pour me remettre de mes émotions..
Les soldes ce samedi, ce sera sans moi !