Chaque année, c'est la même blague : j'ai beau gober de
l'Oenobiol solaire à tout va, dès les premiers jours de soleil, à moi les
petits boutons rouges sexy et tellement chouettes sur le décolleté et les bras
! D’abord, ces petits boutons - autrement appelés lucite estivale pour votre
culture - grattent atrocement, et ensuite, ils sont inesthétiques à souhait… et
comme si tout ça ne suffisait pas, à peine parée d'un teint vaguement hâlé,
pof, il faut que je me remette à l'écran total, IP 60 (oui oui, ça existe !). Quand je vous dis que la vie est une jungle.
Pourtant, cette année, je suis perplexe : à J+6, rien,
que dalle, niet : pas de petits boutons. Je suis longtemps restée
perplexe, analysant la situation méticuleusement - non pourtant une séance de 2H
de piscine en plein cagnard d’habitude c’est carton rouge, oui, l’Oenobiol y
contribue certainement, non, la protection 20 n’est normalement d’aucune
utilité, oui, je doute que Dieu exauce une telle prière, ...-, quand la lumière
fut soudainement : je sais pourquoi la lucite ne passe pas par moi cette année.
Oui, je sais. The révélation je vous dit : j’ai fais quelques UV
cette année ! Oh ça va, ne me regardez pas comme ça ! Je suis
contre les UV, soyons clairs : déjà, parce que je ne vois pas l’intérêt de
s’allonger X minutes dans une cabine, personnellement, je m’y ennuie ferme, et
ensuite parce que ça me paraît quelque peu inconcevable de payer pour vieillir
plus vite au mieux, et choper un cancer de la peau au pire. En résumé, les UV,
c’est pas bien. Pourtant et malgré toutes ces bonnes raisons, cette année, j’ai succombé. Déjà, parce que lorsqu’on
ne part pas en vacances, avoir bonne mine booste le moral. Et ensuite, parce
que j’avais 2 mariages au beau milieu de l’été, et je ne me voyais pas
exactement arriver toute fiérote dans ma robe dorée avec mon teint de
porcelaine. Victime de la mode, une fois de plus. Vous avez le droit de me
huer.
Toujours est-il que pour ces deux très bonnes raisons, j’ai mis
toutes les chances de mon côté pour quitter mon teint d’albâtre et ai déclenché
le plan « anti endive » : de l’autobronzant progressif, de l’autobronzant
tout court, des capsules Oenobiol solaire et… 5 séances d’UV étalées de mai à juillet (vous serez gentils de noter
au passage que je n’ai pas vraiment abusé hein !). Evidemment, une peau
laiteuse ne dépassera jamais les 10 minutes à la puissance la plus faible, ça, je
n’ai pas besoin de vous le dire. De même que le résultat n’a pas été absolument
époustouflant. J’ai juste pu éviter les remarques du style « tu es bien pâlichonne
toi, tu devrais moins sortir et te reposer » totalement IN-JUS-TI-FIEES ( !).
Résultat ? Cet été, je ne bronze pas méga vite, ça, j’ai l’habitude, mais
au moins, je n’ai pas de vilains boutons qui grattent !!! Si c’est pas de
la révélation ça ! Non parce que je vous vois sourire, là, derrière vos
écrans, mais la lucite touche l’air de rien environ 70% des femmes. On fait
moins les malins hein ?! Pour la peine, je retourne me baigner et m’enduire
d’indice de protection 40. Na !