J’adore plus que tout lire. Sans la lecture, j’aurais l’impression
qu’on m’ampute d’une partie de moi-même, d’une partie de mes attentes et de mes
fenêtres vers autant d’univers qui tour à tour, m’envoûtent, me séduisent, m’énervent,
m’émeuvent, parfois jusqu’aux larmes !, me font rire ou m’ennuient. Je
suis une boulimique de lecture. Je lis de tout, dès que je le peux. Des romans
sérieux, des livres pour rire, un soupçon de romans policiers, rarement des
livres de société ou d’actualité, des romans visionnaires ou hisotirques et parfois même, des livres en anglais,
histoire de. Oh évidemment, avec une vie trépidante et truculente comme la
mienne, je ne lis pas 15 heures par jour, vous vous en doutez. Menfin j’aime
ça, vous l’aurez compris.
Pourtant, je ne suis pas fan de la rentrée littéraire,
beaucoup trop marketing à mon goût. Certes, les nouveautés sont toujours
intéressantes, l'occasion de découvrir de nouveaux talents, de nouvelles plumes.. Mais globalement, pour moi, une nouveauté littéraire est quasiment du domaine
de l’hérésie ! Nouveau, nouveau, c’est
bien joli, mais qu’est-ce qu’on fait du reste ? On prend, et on balance ?
On oublie ? On remise ? Quand je pense au nombre de livres que je n’aurais
jamais assez d’une vie pour lire, cette rentrée littéraire me déprime un peu
plus. Et puis je préfère les livres de
poche. Moins chers, moins encombrants, moins « dans le vent ». Parce
que ça m’énerve, ça aussi, ce « il faut lire » pour en être. Moi, je
lis ce que je veux, quand je veux. Je n’ai pas besoin de suivre une mode en la
matière, ou de me gargariser des dernières lectures « in ». A une
exception près : j’achèterai probablement Journal d’Hirondelle de l’inénarrable
Amélie Nothomb. Une exception qui confirme la règle…
Et vous, êtes-vous rentrée littéraire ou non ?