Bise or not bise ?
Je me posais encore la question ce matin, lorsqu’un collègue ventripotent aux lèvres pulpeuses s’octroyait une fois de plus le droit de me claquer une bise humide et gluante sur chacune de mes joues. De bon matin un lundi matin de surcroît, je ne vous cache pas que j’ai vraiment hésité à m’éclipser l’air de rien dans les toilettes pour une rapide désinfection des zones polluées. Moyen discret. Je suis donc restée digne, et ai simplement profité d’un moment d’inattention du bisouteur compulsif pour passer une main salvatrice sur mes joues. Oh, vous avez le droit de me traiter de chochotte, j’assume complètement. En même temps, permettez moi de vous dire que vous n’avez pas vu les lèvres du collègue, qui s’accompagnent qui plus est immanquablement d’un air libidineux et vaguement égrillard.... Certes, me direz-vous, mais la bise est un concept national, une coutume aussi indécrottable que la râlerie aigue. Pas de quoi s’offusquer donc.
La question du jour est donc « comment faire part de ma théorie au
collègue gluant et ventripotent ? » Si vous avez des réponses, je
suis preneuse. Et je tiens à préciser qu’à moins que ledit collègue soit la
réincarnation de Brad, je ne changerai pas d’avis sur la question.
Mais au fait, vous bisouillez vos collègues au boulot vous, ou pas ?