Pourboire or not pourboire ?
Quelque part en Grande-Bretagne, à la fin du 18ème siècle. Un patron de restaurant a l’idée de mettre en place une pratique pour le moins originale : il installe sur son comptoir un pot comportant les inscriptions « To Insure Promptness » (textuellement « pour assurer la rapidité »). Ce pot était tout simplement destiné à recevoir quelques pièces des clients pressés qui désiraient être servis plus vite. Il fallait oser ! Les initiales de cette expression sont restées, et ont formé le mot… tip ! En France, l’histoire est moins chiadée, pas la peine d’en faire un fromage. On peut juste retenir que la pratique s'est développée au 19ème siècle pour récompenser les cafetiers et restaurateurs d'un service de qualité. Avouez qu'on se couchera plus intelligents ce soir :)
C’est pour le pourboire des bars et autres restaurants "middle gamme" que j’hésite très souvent, à plus forte raison lorsque le service est sympathique. Pourquoi hésiter dans ce cas là, me direz-vous ? Et bien tout simplement parce que je ne suis pas la reine du pétrole et que bien souvent, je cours après la monnaie que je n’ai que lorsque le distributeur daigne ne pas afficher le classico « possibilités de retrait épuisées ». Si si, ça m’arrive de ne pas avoir ce message, rarement, je vous le concède, mais ça m’arrive. Toujours est-il que sachant que les serveurs sont en partie rémunérés via ce système, j’ai quand même du mal à ne rien laisser… même si la pratique me gène un peu, parfois… sans que je sache exactement dire pourquoi.
Je ne vous parle pas du casse tête de l'étape suivante : une fois ces considérations prises en comptes, il faut trancher l'épineuse question de la somme à laisser.. 50 centimes d'euros, ça fait un peu radin quand même.. Mais 1 euro pour un verre par exemple.. ça me paraît beaucoup.
Pas si facile, in fine, de laisser un pourboire !