Aujourd'hui, c'est l'été
Et c'est aussi le fameux jour de la fête de la musique. Lancée le 21 juin 1982, La Fête de la Musique invitait initialement tous les instrumentistes à s'exprimer dans la rue, entre 20h30 et 21h. Le succès de cette première édition a largement dépassé la demi-heure prévue !
Je vous avouerais que pour ma part, je ne suis pas certaine de
participer à cette 25ème édition. À Paris, il faut en effet être un
gladiateur des temps modernes pour affronter le monde, la foule, les petits
cons désagréables et impudents (la presque trentenaire à parlé !), les rames de
métro surbondées, la chaleur, la moiteur et j’en passe. Plutôt que de traverser
tout Paris pour me retrouver engluée dans une foule malodorante, je préfère de
loin me poser à la terrasse d’un petit café près de chez moi, où je peux
déguster un bon verre de vin au son d’un orchestre pas connu.
Pour ceux qui feraient montre de plus de motivation, vous pouvez consulter le
programme de cette soirée pour savoir si vous irez chanter et danser jusqu’au
bout de la ville et de la nuit (attention nonobstant aux grèves annoncées dans
les transports… je ne m’étends pas là-dessus mais vous invite à consulter un autre programme moins réjouissant, celui des prévisions de circulation), ou bien juste siroter un cacolac
en bas de chez vous.
EDIT : et
ben j'peux vous dire, la fête de la musique c'est pas ça ! Après m'être
malencontreusement trouvée sur les Champs vers 20h et cru que j'allais
mourir étouffée sous une foule compacte et déliremment folle, j'ai
enfin rejoins mon home sweet home où loulou & amigos m'attendaient.
Pas bégueule et bon esprit comme je suis, j'ai accepté d'aller fêter la
musique tant qu'on ne me forcerait pas à reprendre le métro. Nous avons
donc atteri au Moka, un café sympathique en diable situé sur la place
de la Convention, où, comme l'année passée, un très bon DJ de House
officiait. Bon, le DJ est bon, certes, mais l'inconvénient, c'est qu'on
ne pouvait pas vraiment se parler sans hurler pour couvrir les
crachements des baffles. Dur. J'ai hésité un instant à demander à ce
qu'il baisse le son, mais j'ai pressenti qu'en ce soir de fête de la
musique, mon argument était moyen recevable, voire ridicule. Je
comptais pallier cette absence de conversation par une danse frénétique
accompagné du superbe sifflet de ma copine Charlotte (sifflet en forme
de ballon de foot... Il y a encore des gens qui y croient !), quand le
pluie est venue poser un terme définitif à cette soirée. Minuit 30,
j'étais au lit. On ne pourra pas dire que j'ai guinché toute la nuit !